Un peu d’histoire
Erbray, fondée sur les défrichements des forêts Pavée et de Juigné, constitue l’héritière de l’ancienne Arbraiacum ou Villa Arborosa, et signifierait “domaine des arbres”. Il n’est pas à exclure pour autant, que trompé par l’analogie du son, on ait latinisé un vocable celte d’origine inconnue.
![](https://www.erbray.frwp-content/uploads/2023/08/Sans-titre.jpg)
Les premières écritures où il est fait mention du nom d’Erbray datent du XIe siècle : Ecclesia Sancti Martini de Arbraiaco ; Arbraio (1062, cartulaire de Redon). Au cours des siècles, l’orthographe du mot n’a cessé d’évoluer, pour se fixer dans sa forme actuelle au début du XVIIIe : Arbraiacum (1123, charte de Louis VI Le Gros) ; Arbré (1141, charte de Redon) ; Arbreio (1150, cartulaire de Melleray) ; Arbreo ou Arbreus (vers 1160, cartulaire de Saint-Florent-de-Saumur) ; Arbrée (1287, Pouillé) ; Arbray (1537) ; Erbret (1565, chroniques royales de Charles IV) ; Arbrée (1630, carte de Hardy du Duché de Bretagne) ; Arbrai (1707, Histoire de Bretagne par Dom Lobineau) ; Erbray.
Bibliographie :
Une âme sacerdotale – Le chanoine Jean-Marie Tessier, curé d’Erbray, 1843-1927 – Abbé Marcel Gautier – 1927.
Répertoire général de bio-bibliographie bretonne – René Kerviler – Livre premier, les bretons, tome premier, 1886.
Annales de Bretagne – Situation du diocèse de Nantes aux XIe et XIIe siècles – Léon Maître – Volume 27, n°2, 1911.
Les Belles Heures du Comté Nantais – Deux mille ans d’histoire des 220 communes de la Loire-Atlantique – Jean-Anne Chalet –
Tome 1, 1980.
Archives diocésaines.